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Pour qui ? Pour quoi ? Comment ?

Ostéopathie et grossesse

 

L'accompagnement de la grossesse : La grossesse est un moment particulier dans la vie d’une femme, elle induit la nécessité d’une adaptation permanente de l’ensemble de son organisme et de sa posture afin de faire face au développement de l’embryon puis du foetus. Consulter un ostéopathe pendant une grossesse aide à aborder celle-ci de façon plus paisible et confortable, grâce à des techniques douces, adaptées et ciblées. L’ostéopathie ne dispense en aucun cas d’un suivi obstétrical conventionnel.

 

Sur le premier trimestre : La prise en charge en ostéopathie permet d’optimiser les régulations neurovégétatives et d’agir ainsi sur les nausées, vomissements, troubles du transit, lombalgies et l’irritabilité fréquents à cette période.

 

Sur le deuxième trimestre : L’expansion de l’utérus refoule les viscères de l’abdomen, limitant ainsi les mouvements du diaphragme. Cela peut entraîner des troubles vasculaires, des contractions : l’intervention de l’ostéopathe permet de restaurer la mobilité du bassin et de l’abdomen et d’améliorer la souplesse des tissus environnants.

L’accouchement demande une mobilisation totale de la force et de l’énergie de la future maman. Le travail de l’ostéopathe consiste à repérer toutes les dysfonctions qui entraînent des perturbations, et à agir ensuite pour diminuer les contraintes (tant chez la mère que chez l’enfant) liées au passage du fœtus dans le canal génito-pelvien lors de l’accouchement.

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Sur le troisième trimestre : L’action de l’ostéopathe sur l’équilibre général du corps, sur les zones vertébrales trop ou trop peu sollicitées et les tissus permettra une prise en charge efficace des douleurs, du reflux gastro-oesophagien, de la fatigue et du syndrome canal carpien souvent rencontrés à cette période.

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Le post-partum : La consultation ostéopathique est fortement conseillée dans les semaines qui suivent la naissance car elle favorise de nombreuses améliorations : faciliter le confort dans l’allaitement, traiter des douleurs persistantes (lombalgies, sciatiques, canal carpien…), celles plus spécifiquement liées à l’accouchement (position, effort d’expulsion, expression abdominale, épisiotomie, suites de péridurale, césarienne…), restaurer une posture de confort.

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Elle optimisera la rééducation périnéale et favorisera ainsi un retour normal aux activités de la vie courante.

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Ostéopathie et nourrisson

 

L’accouchement peut être le premier des traumatismes pour le bébé. Trop long ou trop court, il peut perturber le fonctionnement normal des structures crâniennes et en perturber le dévelop-pement. Difficile, il nécessite parfois l’emploi de spatules, ventouses ou forceps, qui vont influer sur la mobilité des jonctions des os du crâne et occasionner des troubles fonctionnels immédiats ou ultérieurs.

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Souvent, les nouveaux nés naissent avec la tête un peu déformée, le crâne en obus, un oeil plus fermé que l’autre, une oreille plus en avant que l’autre, le nez un peu écrasé… Les parents s’entendent dire que cela se remettra tout seul. Pourtant il en résulte souvent une ou plusieurs dysfonctions ostéopathiques pouvant générer des troubles fonctionnels.

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Quand consulter ? Lorsque l’accouchement s’est effectué sous péridurale; quand le travail a été trop long (plus de huit heures) ou trop court (moins de deux heures); en cas de grossesse gémellaire; si la présentation s’est faite par la siège, par la faceou par le front; après une forte traction sur la tête; quand le cordon s’est enroulé autour du cou; dans les cas de prématurité (le crâne est plus fragile); si l’expulsion a nécessité une forte pression sur l’abdomen maternel; après l’emploi de forceps, ventouse ou spatuleen cas de césarienne; en cas de souffrance foetale, de réanimation même légère du bébé.

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Apprendre à observer son bébé et consulter quand :

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il se cambre en arrière lorsqu’on le prend dans les bras ou pendant la tétée;

le bébé est crispé (bras et/ou mains raides);

il sursaute au moindre bruit et montre de petits tremblements;

il est atone et a du mal à tenir sa tête;

il pleure tout le temps;

il dort très peu;

il régurgite;

il ne digère pas et il est agité après la tétée;

il a du mal ou met un temps infini à téter;

il use ses cheveux derrière la tête de façon asymétrique;

il a une mauvaise position et/ou une asymétrie des hanches, des membres inférieurs ou des pieds;

il met toujours un bras en arrière;

il tourne toujours la tête du même côté et dort toujours du même côté;

il garde un strabisme divergent ou convergent de façon permanente;

il a des troubles ORL à répétition : otites, bronchites à répétition, respiration bruyante...

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Pour une harmonie retrouvée : Un examen très doux des différentes mobilités physiologiques (crâne, sacrum, abdomen…) détectera aisément les dysfonctions mineures à l’origine de tous ces maux. Par une correction manuelle appropriée, toujours en douceur, votre bébé retrouvera toute sa joie de vivre. Les mains expertes et attentives d’un ostéopathe lui permet-tront de bien démarrer dans la vie.

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Bien vieillir avec l'ostéopathie

 

Au fil des ans notre corps est sujet à des transformations qui, progressivement, entrainent des diminutions de l’ensemble de ses fonctions, favorisant l’apparition d’incapacités

 

Retrouver et de renforcer ses fonctions en travaillant sur la mobilité générale de son corps

Au fil des ans notre corps est sujet à des transformations qui, progressivement, entrainent des diminutions de l’ensemble de ses fonctions, favorisant l’apparition d’incapacités.

Une personne âgée peut se voir au fur et à mesure privée de ses repères, de son potentiel à communiquer correctement avec son entourage et être exposée aux chutes. Elle se retrouve ainsi restreinte dans les actes de sa vie quotidienne.

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Ces restrictions peuvent dès lors engendrer perte d’autonomie et isolement, et avoir une incidence non négligeable sur le plan psychologique et social.

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Être suivi le plus tôt et le plus régulièrement possible par un ostéopathe permet de retrouver et de renforcer ses fonctions en travaillant sur la mobilité générale de son corps.

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Promouvoir le « mieux vieillir » en maintenant un bon état global, physique, et psychique de l’individu par une action de prévention tout au long de la vie, garantit son capital santé. Par exemple, les traitements ostéopathiques améliorent l’équilibre, diminuent les douleurs ressenties à court et long termes et ainsi participent à l’amélioration de la qualité de vie.

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Trois niveaux de prévention pour promouvoir le « mieux vieillir »

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La Prévention primaire

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La Prévention primaire a pour but de maintenir en bonne santé. Effectuée régulièrement, elle permet d’éviter l’apparition de troubles fonctionnels. Le senior entretien souplesse et équilibre pour pouvoir vivre sans contrainte.

 

La Prévention secondaire

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La Prévention secondaire soigne le trouble fonctionnel qui est apparu avec le temps ou suite à un traumatisme corporel, et permet d’éviter rechutes et récidives. Lorsque qu’un trouble fonctionnel survient, le suivi ostéopathique permet d’éviter la propagation des maux apparus en d’autres points du corps.

Par exemple, une chute peut entrainer un mal de dos qui mal soigné peut engendrer des maux de têtes. Ainsi l’ostéopathe normalise les aléas traumatiques articulaires, freine les impacts infectieux, viraux ou cicatriciels et maintient la mobilité viscérale pour prévenir la dégénérescence des tissus.

 

 

La Prévention Tertiaire

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La Prévention Tertiaire minimise une pathologie déjà présente et cherche à diminuer l’invalidité du patient. Lorsque la maladie est présente, le praticien soutient la santé en minorant les différents troubles annexes et conjoints. Une entorse de la cheville, un lumbago ou une douleur ne peuvent que rajouter à la peine d’une personne atteinte de Parkinson, d’insuffisance respiratoire ou d’un cancer.

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Lutter efficacement contre les effets néfastes du vieillissement passe obligatoirement par le maintien d'un équilibre postural aussi parfait que possible. Plus tôt la prise en main s’effectue, plus les chances d’éviter une perte de mobilité importante augmentent.

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Œuvrant dans le domaine de l’innocuité et de la douceur, l’ostéopathie dans sa philosophie, partenaire de santé efficace tout au long du parcours de vie et de ses risques, propose une réponse pour maintenir le bien-être quelque soit l’âge.

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Une thérapie originale et naturelle

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L’ostéopathie est une méthode thérapeutique manuelle, qui s’emploie à déterminer et à traiter les restrictions de mobilité affectant les différentes structures composant le corps humain. L’ostéopathe Eurost DO exerce dans le cadre d’une approche globale de l’individu et s’appuie sur une connaissance approfondie de l’anatomie et de la physiologie. Il n’utilise que ses mains.

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L’ostéopathie repose sur trois concepts originaux : la main, outil d’analyse et de soins; la prise en compte de la globalité de l’individu; le principe d’équilibre tissulaire.

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Elle nécessite des compétences spécifiques, une connaissance approfondie du fonctionnement du corps humain et des interactions entre chacun de ses systèmes.

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Elle prévient et soigne de nombreux troubles physiques et agit également aux plans nerveux, fonctionnel et psychique.

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Elle aide chacun à gérer, de manière responsable et autonome, son “capital vie” pour un mieux-être au quotidien.

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L'ostéopathie et le sport

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Structure équilibrée + mobilité correcte = fonction optimale

 

L’ostéopathie améliore vos performances : Toute perte de mobilité des articulations, des muscles, des ligaments ou des viscères peut provo-quer un déséquilibre de l’état de santé. Celui-ci se manifeste chez le sportif par différents symptômes, de la simple contracture à la douleur chronique, altérant de toute façon les performances.

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L’ostéopathie améliore vos performances :

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Par son action spécifique sur l’ensemble du corps, l’ostéopathe saura reconnaître et traitera les véritables causes des douleurs limitant la pratique de l’activité sportive.

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Par son efficacité, il améliore le potentiel et la puissance musculaire, la souplesse articulaire et la capacité respiratoire.

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Le traitement ostéopathique permet également une meilleure concentration avant l’épreuve et une récupération optimale après l’effort.

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L’ostéopathie chez l’enfant sportif

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Elle est particulièrement indiquée pour corriger les conséquences des chutes et traumatismes.

De manière préventive, des bilans réguliers sont également recommandés pour suivre l’enfant sportif dans son développement. Il est intéressant de contrôler les candidats qui se destinent à une activité sportive intense. La conservation de l’équilibre de leur corps permettra de pratiquer ce sport durablement.

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Quand consulter ?

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À titre préventif :

pour établir un “check up”, pour préparer une épreuve.

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À titre curatif :

pour rééquilibrer de façon très précise les axes articulaires qui ont été perturbés par un choc;

après fractures, entorses, opérations chirurgicales pour aider à une bonne cicatrisation;

pour effacer les traumatismes même anciens.

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Mais aussi en cas de chutes sans traumatismes osseux ni lésions visibles sur une radiodouleurs articulaires diverses;

tennis elbow, talalgies, pubalgies, périarthrites, épicondylites…; essoufflement à l’effort, “point de côté”…; sciatiques, cruralgies, cervicalgies, dorsalgies, lombalgies; maux de tête, troubles de l’équilibre, vertiges; mauvaise récupération entre les épreuves; stress, manque de concentration, troubles du sommeil.

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Les Ostéopathes et le sport

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À la demande d’organisations sportives, des ostéopathes interviennent sur des manifestations de renommée comme : Tour de France à la Voile, Trophée Clairefontaine, Evian Masters (golf), Coupe du Monde d’escalade, Paris Nice challenge/VTT, Raid Trans Massif, Championnat du Monde de Motomarine, Air France Rugby Seven, Rallye de Monte Carlo, Finale des Championnats de France Féminin de Tennis… Présence dans le monde de l’automobile et de la moto (Circuits, Rallye Raid, etc.).

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L'ostéopathie et l'enfant

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L’ostéopathie : une thérapie et une aide, de la marche à la petite enfance

 

Apprenez à observer votre enfant et à l’écouter

Ostéopathie et petite enfance

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À l’âge de l’apprentissage de la marche, des chutes, même anodines, peuvent provoquer différents troubles :

sommeil perturbé; affections O.R.L.; excitation, colère, énervement; digestion perturbée, constipation; déviation de la colonne vertébrale; mauvaise statique, désordre postural…

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L'ostéopathie est une thérapie de choix pour corriger les séquelles des traumatismes.

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Ostéopathie et scolarité

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L’enfant souvent décelé à l’école comme “ne tenant pas en place, rêveur, manquant de concentration, traitement ostéopathique.

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Apprenez à observer votre enfant et à l’écouter. Une plainte répétée doit vous alerter.

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Ce suivi lui permettra de se détendre,de mieux se concentrer et d’être ainsi plus attentif. Les enfants sont particulièrement réceptifs et sensibles au confort apporté par le traitement. Les difficultés scolaires seront d’autant plus améliorées que le traitement sera précoce.

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Ostéopathie et colonne vertébrale

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Les troubles de la statique chez l’enfant (scoliose, lordose, cyphose) sont le signe d’une mauvaise adaptation du corps.Les causes, qui peuvent être viscérales, traumatiques, crâniennes, seront déterminées par un diagnostic ostéopa-thique spécifique.

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Des techniques de correction adaptées amélioreront ces troubles vertébraux. La collaboration avec d’autres professions de santé est parfois nécessaire.

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Ostéopathie et orthodontie

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À l’heure actuelle, on pose de plus en plus d’appareils dentaires et de nombreux orthodontistestravaillent en collaboration avec les ostéopathes pour la réussite du traitement et pour le confort de l’enfant. L’appareil orthodontique prend appui sur les structures du crâne pour faire levier sur la mâchoire et les dents.

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Ces contraintes peuvent provoquer : maux de tête, maux de dos; vertiges; troubles visuels; difficultés de concentration; modification de l'humeur.

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Un suivi ostéopathique régulier au cours des soins dentaires est nécessaire pour pallier à ces maux, contrôler et guider les réaction du crâne et du corps.

 

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Ostéopathie structurelle

 

La place de l'ostéopathie structurelle en ostéopathie :

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L'ostéopathie structurelle s'intéresse aux éléments osseux, articulaires et musculaires du corps et est fondamentale dans la pratique ostéopathique.

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C'est cette partie de l'ostéopathie qui est la plus connotée. On fait souvent référence aux manipulations cervicales, parfois redoutées, car prétendument risquées.

En réalité, l'ostéopathie structurelle est bien plus que cela. Toutefois, elle ne représente qu'un tiers de l'ostéopathie, les deux autres tiers étant constitués par l'ostéopathie viscérale et l'ostéopathie crânienne.

 

Intérêt de cette ostéopathie :

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L'ostéopathie structurelle est indispensable dans la mesure où elle permet d'aborder les différents segments osseux, articulaires et musculaires du corps.

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C'est en partie grâce à elle qu'un ostéopathe peut prendre en charge une tendinite, une pubalgie, un lumbago, un torticolis, etc.

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Elle est pourtant indissociable des autres approches, viscérale et crânienne, avec lesquelles elle fonctionne en complémentarité.

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Il est en effet difficilement concevable pour un ostéopathe de traiter une constipation sans aller tester (et éventuellement corriger) les vertèbres qui correspondent au côlon (vertèbres lombaires en l'occurrence), par exemple.

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Inversement, traiter des vertèbres lombaires sans aller voir le bon fonctionnement du côlon et le bon équilibre du MRP au niveau du crâne n'est pas conceptuel.

 

Ostéopathie structurelle : les trusts

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L'ostéopathie structurelle ne se résume à la manipulation rapide (trust) de quelques articulations vertébrales. Il faut savoir que l'ostéopathe dispose de toute une série de techniques permettant de traiter le système ostéo-articulaire et il est évident qu'il n'utilisera pas des techniques de trust sur des personnes âgées ou des nourrissons, par exemple.

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​Définition

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Les trusts sont des manipulations dites HVBA : haute vélocité basse amplitude.

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Comme le résume parfaitement cette appellation, il s'agit de manipulations très vives (haute vélocité) et pratiquées sur une courte distance (basse amplitude).

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Les trusts en pratique :

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Concrètement, l'ostéopathe va amener en douceur l'articulation qu'il souhaite manipuler au maximum de son amplitude, sans forcer. Lorsque l'articulation a atteint ce point, la barrière motrice, le thérapeute effectue un trust qui va « surprendre » le système nerveux.

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Ce dernier est pris de vitesse et, par action réflexe, la mobilité retrouvée de l'articulation va libérer l'ensemble de la zone.

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Cette manipulation, bien pratiquée est parfaitement indolore.

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Des techniques inoffensives lorsqu'elles sont bien pratiquées :

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Beaucoup de gens redoutent ce type de techniques. Il faut pourtant savoir que la formation en ostéopathie comprend l'enseignement de ce type de techniques dès les premières années (en fonction des écoles d'ostéopathie).

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Elles sont parfaitement encadrées et les praticiens peuvent être amenés à effectuer des tests avant une manipulation, notamment au niveau cervical (cou), pour s'assurer qu'aucun risque n'est pris.

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De même, les praticiens ostéopathes ne vont pas pratiquer de trusts sur des nourrissons ou sur des personnes âgées ou ostéoporotiques (présentant une fragilité osseuse).

 

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Techniques d'énergie musculaire en ostéopathie

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Si les trusts ne peuvent pas être pratiqués sur tout le monde, comment les ostéopathes peuvent-ils soigner un torticolis chez une personne âgée, par exemple ?

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La réponse est simple : les ostéopathes disposent d'autres outils.

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Parmi les plus remarquables, on retrouve les techniques dites d'énergie musculaire (techniques de Mitchell).

Comme leur nom l'indique, elles vont utiliser l'énergie musculaire du patient lui-même pour amener une correction en douceur.

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Principe des techniques d'énergie musculaire :

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Les muscles font le lien entre différents segments osseux et permettent la mobilité du corps par le biais des articulations. Aussi, il est possible d'utiliser cette fonction pour corriger les structures en perte de mobilité.

En utilisant une force le plus généralement très faible, il est possible de libérer des articulations sévèrement bloquées.

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Les techniques d'énergie musculaire en pratique :

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Les techniques d'énergie musculaire sont faciles à mettre en œuvre pour les ostéopathes puisqu'ils connaissent parfaitement l'anatomie.

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Il suffit de demander au patient une légère contraction contre résistance (le praticien effectue un contre-appui, généralement avec sa main) selon un axe précis qui dépend de l'articulation à corriger.

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Certaines techniques se pratiquent assises, d'autres allongées (sur le côté, le ventre ou le dos).

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Petite particularité au niveau de certaines articulations costales où c'est la respiration qui est employée.

 

Petit test à réaliser chez vous :

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Pour comprendre très simplement comment fonctionne une technique d'énergie musculaire, vous pouvez réaliser ce petit test, chez vous.

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Prenez un partenaire et, debout, demandez lui tourner la tête autant que possible à gauche puis à droite en étant placé derrière. Vous remarquerez sûrement que la tête va moins loin d'un côté.

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Demandez alors à la personne de tourner la tête du côté limité (ou de n'importe quel côté si vous n'avez pas remarqué de limitation particulière) et, en lui demandant de relâcher la tête et de se laisser faire, en restant placé dans le dos, amenez la tête dans le même sens au maximum de son amplitude sans forcer.

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Maintenez la tête dans cette position et demandez à la personne devant vous d'exercer une très légère force, comme si elle voulait ramener sa tête au centre.

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De votre côté, exercez une petite résistance de façon à bloquer la rotation (toujours sans forcer).

Après 12 secondes de poussée environ, demandez à la personne de relâcher, attendez 2 ou 3 secondes et augmentez légèrement la rotation, toujours dans le même sens.

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Répétez l'opération poussée-relâchement-gain d'amplitude trois fois de suite.

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Ramenez ensuite la tête droite et refaites le test du début. Vous remarquerez que la tête n'est plus limitée, qu'elle a gagné en amplitude. Vous venez de réaliser une technique d'énergie musculaire au niveau cervical !

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L'ostéopathie fonctionnelle

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Il existe également d'autres techniques que les trusts et l'énergie musculaire pour corriger des lésions ostéopathiques.

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Définition ostéopathie :

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Lire l'article Ooreka

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Il s'agit des techniques fasciales (ou myofasciales) qui sont, elles, beaucoup plus fines. Elles s'appuient sur les fasciæ, ou aponévroses, c'est-à-dire les enveloppes musculaires qui permettent notamment le glissement des muscles entre eux (les frictions sont évitées grâce à ces fines membranes).

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Grâce à sa sensibilité manuelle, l'ostéopathe peut travailler, par le biais de ces enveloppes, sur toutes les articulations et sur tous les muscles qui s'y attachent. On parle dans ce cas d'ostéopathie fonctionnelle.

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Les fasciæ étant entrecroisés depuis les pieds jusqu'à la tête, il est possible pour un ostéopathe entraîné de se placer sur n'importe quelle zone du corps pour travailler sur n'importe quelle autre.

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Ne vous étonnez donc pas si un ostéopathe décide de traiter votre épaule en prenant votre main ou de corriger vos lombaires en se plaçant au niveau des pieds.

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Certains ostéopathes n'utilisent que ces techniques pour corriger les problèmes ostéo-articulaires.

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Ostéopathie tissulaire

 

Une ostéopathie dans le mouvement :

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Ostéopathie tissulaire, une technique alternative :

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Tous les ostéopathes ou presque intègrent dans leur pratique une approche tissulaire. Toutefois, l'ostéopathie tissulaire proprement dite se distingue du traitement sur les fasciae par son originalité.

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À l'inverse de l'ostéopathie traditionnelle, l'ostéopathie tissulaire va chercher à aller dans la densité de la matière, à véritablement entrer au contact des cellules, dans tous les sens du terme.

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Le thérapeute qui utilise l'approche tissulaire fait preuve d'attention et d'intention, car il entre en communication avec des cellules douées de conscience avec lesquelles l'intention a une importance capitale.

 

Une approche innovante :

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Avec l'ostéopathie tissulaire, on ne se contente pas de travailler avec la matière. On travaille également avec l'information qui circule entre les cellules.

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Concept de l'ostéopathie tissulaire :

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En effet, les cellules du corps ne sont pas considérées comme des objets sur lesquels le praticien exerce une action extérieure, mais comme des sujets avec lesquels il est possible d'entrer en contact et de communiquer.

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Cette simple philosophie bouleverse totalement la conception du corps et l'abord qu'en fait le praticien. Le traitement devient dès lors une véritable collaboration entre le thérapeute et le corps du patient.

 

La circulation de l'énergie. :

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En ostéopathie tissulaire, on considère qu'un corps malade a emmagasiné de l'énergie (traumatisme physique, émotionnel ou trouble métabolique) qu'il aurait dû laisser circuler. Celle-ci reste bloquée : lorsqu'elle est trop importante ; lorsque le corps n'a pas le temps de s'y adapter.

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Dans ce cas, les tissus ne sont plus en mesure de communiquer, ils se rétractent comme s'ils cherchaient à se protéger.

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L'ostéopathie tissulaire va faire en sorte de relancer la circulation énergétique dans les tissus et permettre à la communication cellulaire de reprendre.

 

Ostéopathie tissulaire en pratique :

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L'ostéopathie tissulaire se pratique sur un patient habillé, contrairement à la plupart des autres approches ostéopathiques où le patient est traité en sous-vêtements.

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En se mettant en accord palpatoire avec les structures du corps, les cellules vont peu à peu céder et libérer l'énergie qu'elles retenaient en entraînant des mouvements chez le patient.

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Ces mouvements seront suivis par le praticien jusqu'à la résolution complète des tensions.

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Dans ce processus de libération, le praticien ne fait que servir de point d'appui au corps. Ce n'est pas lui qui effectue un acte thérapeutique technique, il laisse faire les tissus du patient qui, eux seuls, « savent ». Le thérapeute n'est guidé que par les paramètres objectifs et subjectifs.

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Ostéopathie crânienne

 

 

L'approche crânienne, une spécificité ostéopathique :

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L'ostéopathie est une thérapie unique de par son approche crânienne notamment, qui reste sa spécificité, et qui lui permet d'obtenir d'excellents résultats.

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En effet, aucune autre thérapie n'accorde une telle importance au crâne et aux structures qui le composent. Mais plus encore que la boîte crânienne, ce sont les mouvements qui l'animent qui intéressent les ostéopathes.

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L'ostéopathie crânienne tient compte d'un mécanisme baptisé MRP (pour mécanisme respiratoire primaire) et qui est essentiel au fonctionnement du corps humain.

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L'ostéopathie crânienne est particulièrement intéressante dans la mesure où elle est d'une extrême douceur, d'une efficacité remarquable et d'une totale innocuité.

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En effet, puisque l'ostéopathe travaille avec la santé et pas contre la maladie, il ne sert que de point d'appui au corps qui va se libérer lui-même des tensions qu'il s'est vu contraint de mettre en place pour s'adapter à des tensions (physiques ou émotionnelles). C'est un des points essentiels de l'ostéopathie crânienne.

 

 

Le MRP ( facultatif) :

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Le mécanisme respiratoire primaire est un mouvement involontaire et rythmique. Un peu comme la respiration pulmonaire, il fluctue par cycles d'expansion-rétraction (inspir-expir) à raison d'environ 12 cycles par minutes.

Indispensable au bon fonctionnement de l'organisme, ce mécanisme se met en place bien avant la naissance, in utero, et donc bien avant la respiration pulmonaire elle-même.

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Le MRP est invisible à l'œil nu et seules les mains entraînées de l'ostéopathe (ou presque) peuvent percevoir cette respiration très subtile. Perceptible dans l'ensemble du corps, le MRP est tout particulièrement travaillé au niveau du crâne, où il prend sa source.

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Ce mécanisme fonctionne grâce à la combinaison de cinq éléments à la fois distincts et mêlés les uns aux autres.

 

 

Il s'agit de : la motilité du SNC (système nerveux central) ; la mobilité des os du crâne ; l'action des membranes de tensions réciproques (MTR) ; la fluctuation du LCR (liquide céphalo-rachidien) ; la mobilité du sacrum entre les iliaques.

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Le traitement en ostéopathie crânienne :

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Le terme d'ostéopathe crânien ne veut rien dire dans la mesure où un ostéopathe digne de ce nom, par définition, pratique l'ostéopathie crânienne. Il ne s'agit en aucune façon d'une spécialité, mais uniquement d'un des outils dont dispose le thérapeute.

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Presque toutes les consultations ostéopathiques nécessitent d'aller vérifier le bon fonctionnement du MRP.

L'ostéopathe sait comment doivent normalement fonctionner les os crâniens sur lesquels reposent ses doigts. Toute perte de mobilité perçue signera une lésion et la retrouver passe par l'investigation des différentes pièces osseuses et de leurs articulations entre elles.

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Une fois le diagnostic effectué (repérage du blocage et de la zone contrariée), le praticien va agir sur les sutures crâniennes, sur les membranes et sur le LCR (notamment en ostéopathie biodynamique).

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Pour cela, il exerce de très légères pressions (qui ne doivent pas excéder 20 grammes en principe) en travaillant sur les structures crâniennes.

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Le sacrum doit également être investigué.

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De même la relation crâne-sacrum est fondamentale.

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Les blocages perçus sur l'axe crânio-sacré sont pour la plupart dus à ce qu'on appelle des adhérences duremériennes.

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Il s'agit de la dure-mère (la membrane de tension réciproque la plus intéressante aux yeux des ostéopathes) qui s'est fixée à certains étages vertébraux en raison des tensions qu'elle a subies et qu'elle a cherchées à compenser.

De plus, bien que prenant sa source au niveau du crâne, le MRP se transmet à toutes les structures de l'organisme (os, muscles, organes, etc.), sur lesquels il est donc possible d'agir.

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Comme toujours, l'ostéopathe fera en sorte de traiter la cause et pas les adaptations qui ne sont que des conséquences. Le symptôme qui amène quelqu'un à consulter est généralement une adaptation qui a une cause située en amont.

 

 

L'ostéopathie crânienne est notamment utile pour soigner, par exemple : tous les problèmes qui touchent la colonne vertébrale ; les troubles psychologiques ; certaines dyslexies ; les problèmes de sommeil (insomnie) ; de façon générale les enfants (les bébés étant tout particulièrement réceptifs).

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